Note de conjoncture n°11

SUIVI DES TAUX
 
Cotations EONIA - EURIBOR du 11 mars 2011

taux
variation
veille
variation
veille en %
eonia
0,747 %
- 0,052
- 6,508 %
1 mois
0,893 %
- 0,004
- 0,446 %
3 mois
1,173 %
- 0,002
- 0,170 %
6 mois
1,489 %
- 0,002
- 0,134 %
1 an
1,944 %
- 0,005
- 0,256 %


Cotation TEC 10 du 19 mai 2010

variation
veille
variation
veille en %
3,58 %
- 0,05
- 1,377


HISTOIRE DE JAUGES ET DE COURBES

La théorie des jauges de pression conjoncturelle avance que l'émergence d'une inversion de tendance (haussière ou baissière) du cycle EURIBOR (ou de tout autre type de grandeur) doit donner lieu à une analyse de la position du point mesuré lorsqu'il est placé sur une échelle (la jauge) dont les limites correspondent aux extrêmes historiques de la grandeur mesurée


Les taux confirment l'ascension des jauges de court terme ! Il est étonnant de remarquer que l'amplitude de la jauge de l'EONIA est plus étendue que celle des EURIBOR. Voir ci-dessous " les caprices de l'EONIA.



Hormis une accélération sensible en fin de période, l'évolution des quatre maturités EURIBOR a été relativement linéaire. Cela peut laisser augurer une poursuite du mouvement, d'autant que la banque centrale n'a pas encore modifié ses taux directeurs.

Courbe des taux EONIA et EURIBOR entre le 03 janvier et le 10 mars 2011

La comparaison des courbes de taux à deux dates permet d'observer l'évolution des taux concernés sur la période. La situation et l'évolution des courbes de taux sont considérées comme un signal des anticipations du marché concernant l'évolution économique et l'inflation. Une courbe fortement pentifiée anticipe une croissance économique forte, une inflation importante ou une conjonction de ces deux éléments.


LES CAPRICES DE L'EONIA
 

L'indice EONIA présente des variations brutales, irrégulières et d'intensité variable. Ces sautes d'humeur peuvent conduire à une volatilité très importante sur quelques jours. Ainsi, le 1er février 2011, l'EONIA cotait 1,318%, avant de descendre à 0,347% le 7, soit une baisse de 73%, puis de remonter à 1,093% le 9, deux jours plus tard, soit une hausse de 215% ! Même si les pourcentages calculés sont dépendants des valeurs auxquelles ils s'appliquent, la volatilité de l'indice mérite toute l'attention des décideurs financiers (voir le graphique ci-dessous). 

Les amplitudes sont très importantes.


La période observée, du 1er janvier au 10 mars 2011, ne fait pas figure d'exception. Gare au coût si une tombée d'échéance de crédit de trésorerie est placée sur la crête de la vague !

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Commentaires

Simon L. DGS a dit…
Je découvre le nouvel aspect de ce blog. Félicitation au webmaster.
Patrick SENECHAL, maire adjoint chargé des Finances a dit…
Très intéressantes ces notes de conjonctures, mais pourquoi une fréquence si irrégulière ?
Gilbert MONDARY a dit…
Oui, c'est vrai Monsieur le Maire, nos notes de conjoncture ne répondent à aucune fréquence.

Compte tenu de la portée de votre question, dont seule l’apparence est anodine, il m’est apparu préférable de laisser un post à destination de la communauté des utilisateurs du GiPiLab.

Je vous invite donc à en prendre connaissance sur la note n°12.

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